POURQUOI STÉRILISER VOTRE CHAT ?
La stérilisation a de nombreux avantages :
Une meilleure relation entre le chat et sa famille.
Une diminution conséquente du nombre des abandons.
La préservation de la faune sauvage : un chat stérilisé et nourri correctement chasse moins.
LA PRÉVENTION
Des études ont été réalisées sur plus de 800 chatons, suivis pendant 7 ans, qui montrent que la stérilisation dès l’âge de 8 semaines ne présente pas plus d’effets secondaires que lorsqu’elle est effectuée à l’âge de 6 mois.
Elle a surtout le mérite pour la chatte comme pour le propriétaire de ne plus subir l’effet portée surprise, source trop fréquente d’abandon. Un couple de chats peut donner naissance à… 20.000 chats en 4 ans !
UNE IDÉE RECUE
Une première portée n’est pas une nécessité.
UN AVANTAGE POUR LEUR SANTÉ
Pour les chattes, le risque de tumeurs mammaires (très souvent cancéreuses) est quasiment nul si la chatte a été stérilisée avant ses premières chaleurs qui peuvent survenir dès le 4e mois.
DU CONFORT
Pour les chats mâles, leurs urines peuvent changer d’odeur lors de la puberté dès le 4e mois ; il est préférable pour le confort de tous de les castrer avant.
COMPORTEMENT
La stérilisation ne modifie pas le tempérament des chats, qui gardent leur caractère bien à eux, mais elle augmente leur appétit tout en diminuant leur niveau d’activité physique. La prise de poids fait partie des risques liés à la stérilisation, quel que soit l’âge auquel elle est réalisée.
UNE OBLIGATION
Les chats ou chatons ne peuvent être cédés (donnés ou vendus) qu’une fois identifiés (à la charge du cédant) conformément à la réglementation en vigueur, et seulement à partir de la 8e semaine d’âge pour qu’ils aient pu acquérir tout le bagage nécessaire à une vie d’adulte de chat de bonne compagnie, bien socialisés à l’environnement humain.
L’identification se réalise principalement par puce électronique, injectée sous la peau, de façon indolore. C’est un acte qui ne demande pas d’anesthésie et peut être réalisé dès le plus jeune âge.
Les éleveurs, les refuges, et les associations prennent soin de le faire, bien avant de céder chatons et chats à un futur propriétaire.
L’identification par tatouage est encore autorisée en France et se pratique sous anesthésie générale.
Votre chat a une véritable identité et des papiers. Il est reconnu comme faisant partie de votre famille, avec une adresse et un numéro de téléphone, inscrits dans le fichier national I-CAD. Pensez à mettre à jour vos coordonnées.
IMPORTANT
L’identification est le moyen le plus sûr de vous contacter si votre chat est trouvé sur la voie publique.
Si vous trouvez un chat accidenté, vous pouvez faire lire la puce chez un vétérinaire. C'est un acte gratuit.
Malheureusement, et malgré la réglementation en vigueur, beaucoup de propriétaires ne font pas identifiés leur animal.
L’identification est comme une laisse invisible qui relie toujours l’animal à son maître. Elle protège ainsi la vie de l’animal en lui garantissant un bien-être fondamental : celui de retrouver son foyer.
LES CAUSES ET LES SYMPTÔMES DE LA MALADIE
Le coryza du chat est une maladie complexe, car elle n’est pas due à un seul microbe, mais à l’association de plusieurs virus et de bactéries. Trois virus sont impliqués dans le coryza et provoquent chacun des symptômes différents :
1. Un virus de la famille des « Herpes virus » responsable d’une infection du nez et des voies respiratoires. Les symptômes sont : toux, éternuements, importants écoulements au niveau des yeux et du nez, conjonctivite et faiblesse de l’état général (perte d’appétit et fièvre). C’est le virus le plus dangereux. Il peut être mortel chez des animaux affaiblis si l’on ne met pas en place un traitement rapide.
2. Un Calicivirus provoquant lui aussi de la fièvre et de l’abattement, des écoulements oculo-nasaux et surtout des ulcères dans la bouche (plaques rouges très nettes sur la langue ou les gencives). Ces plaies dans la bouche sont douloureuses et provoquent salivation importante et perte d’appétit.
3. Un Réovirus bénin qui provoque quelques larmoiements.
A ces atteintes virales il faut ajouter les bactéries qui très souvent se surajoutent et provoquent des complications chez les chats déjà affaiblis. Le chat présente alors du pus dans les yeux et le nez.
Cette maladie touche en priorité les chats vivant en communautés (Chatterie, refuge « Famille nombreuse », chats semi- sauvages°
Les chatons et les adultes non vaccinés.
Après une incubation courte (2 à 5 jours), les signes respiratoires (toux, éternuements), les écoulements des yeux et du nez, la perte d’appétit et parfois les tâches rouges dans la bouche apparaissent, de manière plus ou moins importante selon les animaux.
LA TRANSMISSION
Si plusieurs chats présentent les mêmes symptômes au même moment, il est fort probable qu’il s’agit du coryza qui est une maladie très contagieuse. La contagion s’effectue, (comme pour la grippe chez l’homme), sans contact direct, par les éternuements ou quand les chats se soufflent dessus.
Un chat guéri du coryza peut rester porteur de longues années, et être à nouveau contagieux à la suite d’évènements tels qu’un stress, une mise-bas ou une autre maladie.
LE TRAITEMENT
Le traitement du coryza passe en général par l’administration d’antibiotiques (en comprimés, en gouttes ou en injections si nécessaire), pour éviter les complications bactériennes. Une aérosolothérapie peut également donner de bons résultats, si le chat se montre coopératif, car il s’agit de lui faire des sortes d’inhalations plusieurs fois par jour pendant 15 minutes ! Des traitements complémentaires à base de L-Lysine, un acide aminé intervenant dans l’immunité anti-virale sont également parfois entrepris.
Pour les cas graves, une hospitalisation est parfois indispensable, afin de réhydrater le chat et de lui administrer une alimentation liquide par sonde.
LA PRÉVENTION
La meilleure manière de combattre le coryza félin est la vaccination. Le vaccin contre le coryza est actif à la fois contre les Calicivirus, et contre la rhinotrachéite, et l’on y associe de plus en plus souvent un vaccin contre les Chlamydias, bactéries à l’origine de complications. La vaccination se fait en deux injections à un mois d’intervalle, avec un rappel tous les ans. Cette maladie nécessite une consultation chez le vétérinaire afin qu’un traitement soit rapidement mis en place.
Le Virus de l’Immunodéficience Féline ou FIV (Feline Immunodeficiency Virus, en anglais), aussi appelé Sida du chat, est une maladie virale. Elle est due à un virus qui appartient au groupe des rétrovirus. Cette maladie est responsable d’une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections.
Lorsqu’un chat est testé « positif », cela ne signifie pas qu’il est malade, mais qu’il est séropositif. Autrement dit, que le virus « sommeille » dans son organisme, où il peut rester silencieux pendant plusieurs années (5 à 10 ans) et peut-être même ne jamais se réveiller.
La contamination se fait par le sang, donc par bagarre ou rapport sexuel avec un chat contaminé. Il n’y a aucun risque de transmission du chat à l’homme, et la maladie n’est pas non plus transmissible aux autres espèces. Elle n’atteint que les chats.
LES SYMPTÔMES
Le virus reste latent pendant un temps indéfini, sans aucune conséquence sur la santé du chat. Les chats porteurs du virus peuvent vivre de nombreuses années, voire toute leur vie, sans jamais déclencher la maladie. Rien ne permet d’éviter le déclenchement, le prédire ou le retarder.
Il existe donc deux cas de figure quand vous adopter un chat positif FIV :
– Il ne se passe rien, le chat est asymptomatique et vit normalement pendant un temps indéfini (le FIV n’est pas déclaré),
– Si le FIV se déclenche, le chat perd ses défenses immunitaires : des maladies opportunistes courantes s’invitent dans l’organisme du chat immunodéprimé puisqu’il n’est plus protégé (gingivite, coryza chronique, insuffisance rénale chronique, etc.). Il n’existe aucun traitement pour détruire le virus FIV. La seule possibilité pour améliorer la vie du chat est de traiter les maladies opportunistes au fur et à mesure qu’elles atteignent le chat. Mais, les récidives sont souvent très fréquentes. Et une fois que le virus est « réveillé », le pronostic est malheureusement sombre pour le chat à court ou moyen terme.
LE DIAGNOSTIC
Pour déterminer, si un chat est atteint, il existe un test (analyse d'un prélévement sanguin).
LA PRÉVENTION
Malheureusement, il n’existe aucun vaccin contre le FIV, contrairement au FeLV (leucose). Le seul moyen d’éviter la propagation est donc d’éviter les contacts entre les chats sains et les chats porteurs. Il est recommandé de faire stériliser les chats (mâles ou femelles) qui sortent afin d’éviter les bagarres (et donc les morsures) et la transmission vénérienne du virus.
Mieux vaut également éviter au maximum tous types de stress chez le félin.
Un déménagement ou l’arrivée d’un autre animal peuvent par exemple générer une source d’angoisse pour l’animal, et le virus peut se réveiller plus rapidement.
VIVRE AVEC UN CHAT POSITIF FIV
Il est important de bien protéger un chat positif, en le faisant vacciner chaque année, et en lui donnant une alimentation de bonne qualité qui aidera son corps à mieux se défendre. Il faut également veiller à le protéger des puces et autres parasites (vecteurs de maladies).
Il convient également d’être vigilant quant aux contacts de votre chat positif avec ses congénères. Le virus du FIV se transmet entre chats (et entre chats seulement) par voie sexuelle ou par le sang. Un logement sans extérieur est donc le plus indiqué pour le placement d’un chat positif. Cette vie en milieu protégé lui permettra aussi d’éviter toute contamination par des maladies extérieures.
ADOPTER UN CHAT POSITIF FIV
L’adoption d’un chat FIV positif entraine une vigilance particulière sur l’état de santé du chat, et peut entraîner des dépenses vétérinaires supplémentaires, dans l’hypothèse que le virus se déclenche.
Souvent rejetés, les chats positifs ignorent tout de leur maladie… Pourtant, ils sont tout aussi gentils et affectueux que les autres. Délaissés dans les refuges et associations, ou abandonnés par leurs propriétaires, les minous atteints du FIV ont malheureusement la vie dure.
Ni transmissible à l’Homme, ce virus reste toutefois un frein pour de nombreux adoptants.
Un chat contaminé reste 2 fois plus longtemps à l'adoption qu’un chat sain.
Lorsque vous en adoptez un, vous faites alors un sauvetage et vous donnez sa chance à un animal qui vous le rendra au centuple. Enfin, n’oubliez pas que le virus peut rester latent et certains chats partent alors de leur belle mort…
Le typhus du chat, ou panleucopénie féline, est une maladie mortelle très contagieuse.
Il s’agit d’une pathologie provoquée par un virus provenant de la famille des parvovirus. Grâce à la vaccination, le typhus du chat est une maladie assez rare. Cependant, chez les chats qui ne sont pas vaccinés, elle peut faire de gros dégâts.
LES CAUSES
Le typhus du chat est une maladie virale et infectieuse. Elle est provoquée par un virus : le parvovirus. Chez les chiens, l’équivalent du typhus du chat, c’est la parvovirose. Il s’agit donc d’une maladie grave qui peut entraîner la mort de l’animal. De plus, le typhus est une infection très contagieuse. Elle se transmet rapidement, d'un chat à un autre.
LES SYMPTÔMES
Il faut savoir que le parvovirus s’attaque directement aux cellules de la moelle osseuse et de la paroi intestinale. C’est pour cela qu’il peut provoquer des saignements digestifs importants. Grâce à la vaccination, le typhus était plutôt rare. Mais depuis 2017, de nombreux cas ont été constatés suite au déclenchement d’une épidémie.
Bien souvent, le typhus du chat touche les chatons. Le temps d’incubation de la maladie est de 4 jours. Après ce délai, le chat présente de la fièvre, il perd l’appétit et il semble très abattu. Vous remarquerez très vite l’apparition de diarrhées et de vomissements. L’animal sera fortement déshydraté et s’il n’est pas pris en charge rapidement, la maladie évolue rapidement vers la mort.
LE DIAGNOSTIC
Pour poser un diagnostic, une prise de sang est nécessaire. En effet, la maladie entraîne une baisse importante du taux de globules blancs dans le sang. Par la suite, une recherche du virus dans les selles du chat permettra de confirmer le diagnostic.
LA TRANSMISSION
Le parvovirus est à la fois mortel et contagieux. Il est très résistant dans l’environnement extérieur. En ce qui concerne la transmission, elle se fait essentiellement par contact. Le chat renifle des matières fécales de chats infectés et il se contamine, lui aussi.
Le virus peut être transporté sous des chaussures et il peut résister pendant plus d’un an sur la surface infectée.
De plus, les selles d’un chat atteint du typhus restent contagieuses pendant 6 semaines après sa guérison.
Il est donc très important de désinfecter tout l’environnement de l’animal et tout ce qui aurait pu être en contact avec le virus.
LE TRAITEMENT
Il reste pour l’instant assez aléatoire et dépend surtout de l’état du chat. Le principe est déjà de réhydrater l’animal avec des perfusions. Par la suite, on lui administre un traitement anti-vomitif et anti-diarrhéique. Il sera également nécessaire de traiter l’animal avec des antibiotiques.
Bien souvent, il faut alimenter le chat par sonde pendant le traitement. L’animal devra donc être hospitalisé pendant plusieurs jours. Le traitement antiviral avec interféron peut aussi être efficace contre le virus.
LA PRÉVENTION
Il existe de très nombreuses sources de contamination. En revanche, il n’existe qu’un seul mode de prévention efficace : la vaccination. Vous l’aurez compris, il est indispensable de faire vacciner votre animal tous les ans pour qu’il soit totalement protégé contre ce genre de virus. La vaccination peut être pratiquée dès l’âge de trois mois sous la forme de deux injections à un mois d’intervalle. Par contre, un rappel chaque année sera nécessaire.
En complément de la vaccination, nous vous conseillons de rester prudents et de préserver le milieu de vie de votre chat afin qu’il soit le plus sain possible. Sachant que le virus est très résistant et que sa transmission n’est pas directe, vous devez garder le sol, les jouets, les gamelles, les chaussures et les vêtements toujours propres. Si un cas de typhus est déclaré chez vous, il sera nécessaire de tout désinfecter, même les locaux.
La leucose féline, également connue sous le nom de virus de la leucémie féline (FeLV pour Feline Leukemia Virus en anglais), est une maladie virale qui affecte les chats. C'est l'une des principales causes de décès chez les chats infectés par des virus. La maladie est causée par un rétrovirus, qui attaque le système immunitaire du chat et le rend plus susceptible de développer diverses infections et cancers. De nombreux chats errants non stérilisés sont porteurs du virus.
LA TRANSMISSION
Le virus FeLV est contagieux et se transmet principalement par le contact direct entre les chats infectés et non infectés :
- Contact rapproché : Le FeLV est principalement transmis par le contact étroit entre les chats, notamment pendant les bagarres avec des chats errants.
- Transfert maternel : Les chatons peuvent contracter le FeLV de leur mère lors de la gestation, à la naissance ou par l'allaitement.
- Contact avec des fluides corporels : Le virus peut être présent dans la salive, le sang, l'urine, les selles et les sécrétions nasales des chats infectés. Le partage de bols, de litière ou de jouets peut également être une voie de transmission si ces objets sont contaminés par les fluides corporels d'un chat infecté.
- Contact sexuel : Le FeLV peut être transmis lors d'un rapport sexuel entre chats.
La maladie ne se transmet généralement pas à d'autres espèces animales ou à l'homme.
LES SYMPTÔMES
Les symptômes de la leucose féline peuvent varier considérablement d'un chat à l'autre, et certains chats infectés peuvent ne montrer aucun signe de maladie pendant des mois voire des années.
Perte de poids et d'appétit : Les chats infectés peuvent perdre du poids et avoir moins d'appétit que d'habitude.
Faiblesse : Les chats peuvent sembler moins actifs que d'habitude et passer plus de temps à dormir.
Fièvre : Certains chats peuvent avoir de la fièvre.
Infections à répétition : Les chats positifs à la leucose ont un système immunitaire affaibli, les rendant plus susceptibles de développer des infections bactériennes, virales ou fongiques.
Anémie : Une diminution des globules rouges peut conduire à une anémie, provoquant des muqueuses pâles, une faiblesse et un essoufflement.
Problèmes gastro-intestinaux : Cela peut inclure des vomissements, de la diarrhée ou de la constipation.
Problèmes respiratoires : Des symptômes tels qu'une la toux ou des difficultés respiratoires peuvent survenir.
Problèmes cutanés : Des ulcères buccaux, des plaies qui ne guérissent pas et d'autres problèmes cutanés peuvent apparaître.
Tumeurs : Les chats infectés par le FeLV ont un risque important de développer certains types de cancers, tels que la leucémie et le lymphome.
Troubles neurologiques : Dans les cas avancés, des symptômes neurologiques tels que des convulsions, des tremblements ou des pertes de coordination peuvent se produire.
La présence de ces symptômes ne signifie pas nécessairement que le chat est infecté par le FeLV, car ils peuvent également être associés à d'autres problèmes de santé.
LE DEPISTAGE
Le test le plus couramment utilisé pour dépister la leucose féline chez les chats est le test de dépistage de l'antigène FeLV. Ce test détecte la présence de protéines virales spécifiques produites par le virus de la leucémie féline dans le sang, la salive ou les sécrétions nasales du chat. Un test rapide peut être réalisé en clinique vétérinaire avec une prise de sang. Souvent, ce test est couplé à un dépistage pour le virus du sida du chat (FIV). Les résultats sont obtenus en une dizaine de minutes.
Le dépistage du sida et de la leucose est recommandé chez tous les chats. Il est souvent proposé au moment de la stérilisation ou de la vaccination.
LE TRAITEMENT
Malheureusement, il n'existe pas de traitement curatif pour la leucose féline chez les chats, car il s'agit d'une maladie virale chronique pour laquelle il n'existe pas de remède. Lorsqu'un chat est positif, le traitement vise généralement à gérer les symptômes, à prévenir les infections secondaires et à améliorer la qualité de vie du chat.
Un traitement antiviral est parfois utilisé en complément pour aider à stimuler le système immunitaire du chat en cas de leucose féline. L'efficacité de ce traitement (Interferon) n'est pas clairement établie.
LE PRONOSTIC
Un chat peut vivre avec la leucose féline mais le pronostic dépend de plusieurs facteurs, notamment de l'état de santé général du chat, de la présence de symptômes, de la gravité de la maladie et de la capacité du système immunitaire à contrôler l'infection.
Certains chats infectés par le FeLV peuvent rester asymptomatiques pendant des mois, voire des années, et mener une vie relativement normale. Leur état de santé peut varier en fonction de la force de leur système immunitaire et de leur capacité à maintenir le virus sous contrôle.
Les chats présentant des symptômes peuvent nécessiter des traitements et soins réguliers. Le pronostic pour ces chats peut être plus réservé, en particulier s'ils développent des complications telles que des infections graves ou des tumeurs.
L'espérance de vie d'un animal séropositif à la leucose peut varier considérablement d'un chat à l'autre et dépend de nombreux facteurs. Certains chats infectés par le FeLV peuvent vivre plusieurs années avec des soins appropriés et une gestion efficace de leur santé, tandis que d'autres peuvent succomber à la maladie plus rapidement en raison de complications graves.
LA PRÉVENTION
Un vaccin très efficace existe pour protéger les chats contre la leucose féline. Il peut être réalisé dès l'âge de 2 mois, et il est souvent combiné avec la vaccination contre le coryza et le typhus. (TCL)
2 ou 3 injections à 1 mois d'intervalle sont nécessaires au début, puis un rappel annuel, toute la vie de l'animal.
La vaccination contre la leucose est recommandée pour tous les chats ayant accès à l'extérieur.
(source documentaire - Santé Vet)